Les parcelles d’alluvions calcaires correspondent particulièrement aux besoins de cette plante à travers non seulement une bonne porosité du sol, mais surtout une bonne réserve hydrique pour tout son cycle végétatif. La culture de l’Angélique Archangelica peut - de ce fait- y trouver sa place dans la mesure où ses conditions de culture y sont pleinement réunies. Le printemps doux et l’été bien ensoleillé permettent à cette culture de se développer harmonieusement.

Le semis de la pépinière de début d'été en Juin permet de repiquer ensuite les plants au début de l'automne pour une récolte en général prévue en deuxième partie du mois de Juillet.

La particularité de l’exploitation et de ses techniques culturales induisent une volonté d'utilliser le minimum de produit phytosanitaire pour l’obtention d’un produit sain. Il est donc donné priorité à des techniques précises de désherbage mécanique grâce à la herse étrille et la bineuse. Les risques de maladies sont jugulés du fait d’une rotation longue entre plusieurs plantations qui évite ainsi l’emploi de fongicides spécifiques. Les apports d’engrais sont raisonnés avec du compost à l’automne et un apport organique plus jeune au printemps suivi de magnésie et de souffre, activateurs de la vie microbienne, dès le mois de Mars. Cette option permet simplement de limiter l’épandage azoté souvent excessif dont la plante ne va pas bénéficier et générant aussi des risques de maladies.

Cette volonté de faire fonctionner le sol en limitant les intrants trouve sa cohérence à la lumière des observations : la matière végétale et les bâtons d’Angélique sont très développés. Ceci permet de mêler respect de l'environnement et qualité du produit alimentaire final. Le souhait, à travers ce comportement, est d’offrir au consommateur un produit sain doté d’une réelle traçabilité.